Zwingli
Stefan Haupt, Suisse, 2019o
Le travail de toute une vie l'a rendu célèbre dans le monde entier: En quelques années, le réformateur zurichois Huldrych Zwingli a bouleversé toute la ville de Zurich et a bouleversé un ensemble de valeurs bien établi. Avec un esprit aiguisé comme un rasoir, il disséquait le système religieux et social, dénonçait les griefs et n'avait pas peur d'embêter les plus puissants de son temps. En fin de compte, lui, l'ennemi de la guerre, est mort dans une guerre qu'il avait lui-même encouragée.
Pour raconter Zwingli (1484-1531), ce réformateur zurichois devenu célèbre dans le monde entier pour des travaux prompts à balayer l’ordre établi et bousculer les valeurs fondant le système social et religieux de l’époque, Haupt procède selon un classicisme éprouvé. La justesse donne le ton, le vérisme de l’emballage fonde et dicte le tissu narratif. Ce respect formel annule tout effet de surprise et le film s’avère in fine purement représentatif, même si Haupt prend soin de nuancer chaque personnage, parvenant à les faire exister sous leurs costumes. Du coup, l’aspect hagiographique du métrage s’en trouve moins figé et ses ambitions parfaitement endossées par sa mise en scène. Un film nécessaire pour la Suisse.
Pascal GavilletZwingli war keine lustfeindliche Spassbremse. Um mit dem Vorurteil aufzuräumen, lässt Stefan Haupt («Der Kreis») das alte Zürich beeindruckend aufleben. Nur buchstabiert er die Geschichte etwas sehr brav durch, und die Dialoge klingen manchmal lustig: «Zwingli, das isch Blasphemie!» -- «Chabis!».
Andreas Scheiner"Tut um Gottes willen etwas Tapferes.", fordert Luthers Schweizer Pendant Ulrich Zwingli von der Zürcher Regierung. Guter Vorsatz, der macht das opulente Historiendrama von Stefan Haupt leider auch nicht spannender. Pünktlich zum eidgenössischen Reformationsjubiläum ist Max Simonischek als revolutionär entflammter Kämpfer gegen Ablasshandel, Zölibat und den Machtmissbrauch der katholischen Kirche zu sehen. Trotz viel Herzblut plätschert die Handlung dröge vor sich hin und einige dramaturgische Entscheidungen erscheinen seltsam unausgereift.
Anna SteinbauerGalerie photoso





