Adaptation du roman éponyme signé Olivier Bourdeaut. Camille et Georges dansent tout le temps sur leur chanson préférée Mr Bojangles. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Jusqu'au jour où la mère va trop loin, contraignant Georges et leur fils Gary à tout faire pour éviter l'inéluctable coûte que coûte.
C'est pour échapper aux contraintes de la vie parisienne que Vincent Van Gogh se réfugie dans les petits villages d'Arles et d'Auvers-sur-Oise, où on lui manifeste autant d'amitié que de haine. Le voyant démuni, la propriétaire du restaurant local prend pitié de lui et lui offre un cahier qu'il remplit de dessins. Loin de faire l'unanimité, il est souvent craint en raison de son instabilité mentale. Même son collègue et ami proche, Paul Gauguin, finit par ne plus le supporter et faire ses valises. Seul son frère Theo, un marchand d'art, continue à le soutenir contre vents et marées, sans toutefois parvenir à vendre ne serait-ce qu'un seul de ses tableaux.
Jonathan Feldman est en service, avec trois autres gardes, à un poste-frontière isolé où il est plus probable de voir passer un dromadaire qu’un piéton. Un matin, ses parents qui habitent Tel Aviv apprennent que leur fils est tombé pour la patrie. On administre un calmant à la mère, le père s’entend conseiller de boire un verre d’eau chaque heure – suggestion saugrenue, comme si cela allait changer quoi que ce soit. Les membres de la famille assiègent le père qui menace de se noyer dans la douleur. Le couple qui vient de perdre son fils ne doute pas de la véracité de cette funeste nouvelle. Mais, soudainement, survient un de ces bouleversements dont seule la vie a le secret.